Souvenirs de vies antérieures…

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J’adore me souvenir de mes vies antérieures. Vraiment. Enfin… la plupart du temps…

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous arrivons sur cette planète en étant « amnésiques » ?

On nous dit souvent que nous a avons vécu des multitudes de vies, nous rencontrons souvent des personnes qui nous semblent familières, une connexion s’établit immédiatement, nous « savons » que nous les connaissons… Mais nous n’avons pas accès à ces souvenirs.

Dans ces moments, nous aimerions tellement nous souvenir, comprendre ce sentiment, savoir ce que nous avons vécu ensemble, retrouver d’autres de nos anciens amis, nos âmes soeurs comme nous les appelons parfois.

Et on se demande alors : « mais pourquoi mettre ce voile sur nos souvenirs ? La vie ne serait-elle pas plus simple si nous nous souvenions ? Si nous reprenions exactement là où nous nous sommes arrêtés dans la précédente vie ? »

En tout cas, moi je me suis très souvent posé cette question…

… Jusqu’à ce que je me souvienne…

J’ai toujours eu des bribes de souvenirs des anciens temps, et avec les années ces bribes, ces impressions, ces sentiments, sont devenus des images, des mots, des scènes complètes, des informations extrêmement présentes, des émotions très ancrées, des connaissances de plus en plus claires et de plus en plus nombreuses.

Au point que me regarder dans le miroir et voir une prêtresse celte ne me surprend même plus vraiment.

J’ai commencé à vivre avec toutes ces personnes en moi, à apprécier les ressources, à m’amuser des connaissances venues soudainement, à aimer les rencontres stupéfiantes…

Et puis j’ai compris.

J’ai compris pourquoi ce voile…

Et j’ai commencé à presque le regretter.

Ne vous méprenez pas, j’aime toujours autant être en contact avec toutes mes vies antérieures, à vivre ce livre d’Histoire et d’histoires, à sentir tous ces liens avec toutes ces personnes.

Mais on ne m’avait pas prévenue…

On ne m’avait pas dit les tiraillements…

On ne m’avait pas parlé de tous ces endroits qui sont « la maison », de toutes ces personnes qui sont « la famille », de toutes ces carrières, ces passions, ces pays, ces langues dont on se sent proche… au point qu’on finit presque par se sentir constamment orphelin.

Parce que ne pas se souvenir est parfois plus simple… On se concentre sur aujourd’hui et on s’évite des questionnements, des décisions et beaucoup de bleus au coeur.

Comment choisir entre tous ces endroits où l’on se sent chez soi ?

Comment passer du temps auprès de toutes ces personnes dont on se sent proche ?

Comment s’investir dans une carrière quand on a des compétences et des attirances pour des dizaines et des dizaines de disciplines complètement différentes les unes des autres ?

Comment ignorer toutes ces choses qui font partie de nous ?

Il est parfois difficile de se réorienter et de changer de carrière quand on a passé quelques années dans une entreprise ou un métier.

Imaginez lorsque vous avez passé toute une vie à exercer un métier, et multipliez ça par… quelques centaines.

L’écartèlement paraît, tout d’un coup, une torture tellement plus douce… Dans un sens, seul le corps physique souffre.

Alors que, lorsque l’on se rappelle de ses vies antérieures, ce sont tous nos corps qui peuvent par moment entrer en conflit.

Certains vont dire : « oui mais il suffit d’être aligné, d’être présent, d’écouter son coeur, tout ça n’est qu’illusion, c’est l’ego, quand on est éveillé on n’a pas ce genre de problème ».

Mmmhhhh… Allez dire ça au jeune de 17 ans qui a 24h pour remplir ses voeux de choix d’établissements d’enseignement supérieur. Ou à la personne qui veut changer de carrière mais qui a 3 enfants à nourrir. Ou à celle qui signe la fin de son couple si elle suit ses élans. Ou encore à celle qui a tellement été conditionnée par son éducation et la société qu’elle ne sait même plus où est son coeur.

Quelque chose me dit que leur ego est le cadet de leurs soucis et que c’est facile de dire ça quand on n’a aucun choix à faire et qu’on vit déconnecté du monde matériel.

Je me trompe peut-être, mais je pense que les êtres les plus éveillés sont ceux qui ont plongé dans l’expérience de l’incarnation, qui ont été confrontés à ces choix et qui ne peuvent que faire preuve de compassion envers les autres car ils savent que non, il ne suffit pas « d’écouter son coeur » et de faire du yoga toute la journée.

Dans l’absolu, le yoga est une très bonne pratique et écouter son coeur est un très bon conseil. Mais si c’était aussi simple que cela, cela ferait longtemps que plus personne ne se poserait de question et que le monde entier serait en extase 24h/24h.

L’incarnation c’est justement de faire face à ce tiraillement. Plonger dans l’humanité, c’est faire l’expérience du monde matériel et concret. S’ouvrir à la spiritualité et se rappeler qui nous sommes, c’est apprendre à vivre la dualité dans l’unité et l’unité dans la dualité : intégrer notre présent et nos passés ainsi que nos futurs, c’est mêler le subtil et la densité, c’est danser avec tout ce que nous sommes et c’est faire des choix qui font parfois mal au coeur.

Parce que cette expérience nous rapproche chaque fois plus du lâcher prise et de l’intégration de l’illusion de la séparation : cela nous aide à nous rapprocher de l’amour inconditionnel, de la confiance en nous et en l’Univers et de l’acceptation de l’absence de contrôle et de possession. C’est ne pas s’accrocher, à aucun passé, pour pouvoir utiliser toutes leurs ressources, tous leurs amours, pour choisir ce à quoi nous donnons la priorité dans cette vie.

Aucun grand sage ne se vante d’absence de peur, de choix, de souffrance…

Les plus « grands » sont les premiers à reconnaître leur simple humanité et leurs difficultés. Car ce sont elles qui leur ont permis de faire preuve de compassion, d’amour et de dévotion à guider leurs semblables dans ces moments difficiles qu’ils connaissent si bien et qu’ils n’oseraient nier.

Donc oui, parfois, se souvenir de ses vies antérieures complique très sérieusement la vie. Ce n’est pas seulement savoir jouer du piano sans l’avoir jamais appris dans cette vie-ci, ce n’est pas simplement se rappeler d’avoir été un monarque célèbre et pouvoir se vanter d’avoir marqué l’histoire… Ça ce sont de très belles illusions.

La réalité c’est de devoir porter la peur de la visibilité, parce qu’on a une empreinte d’intrusion quotidienne dans son intimité qui vient de la royauté (et de ne pas pouvoir se laver sans que toute la Cour soit présente), c’est de prendre la responsabilité de la vie des gens qui nous entourent et sacrifier son insouciance parce qu’on a gardé le réflexe du devoir de diriger un pays, c’est d’avoir des angoisses disproportionnées quand le frigidaire est vide, parce que nos corps ont le souvenir de la famine…

La réalité c’est de devoir s’éloigner constamment, où qu’on aille et quoi qu’on fasse, de lieux, de passions, de carrières et surtout de personnes qu’on aime profondément depuis des siècles. Parce qu’il n’existe aucun endroit matériel où ils soient tous présents en même temps.

Mais la réalité c’est aussi, et heureusement, d’apprendre qu’ils sont tous présents en nous, où que l’on soit, quoi que l’on fasse et que la seule responsabilité que l’on a : c’est de choisir ce que l’on veut vivre aujourd’hui et maintenant.

Je ne vais sûrement pas vous dire que c’est facile tous les jours... Mais c’est beau, c’est libérateur, ça fait parfois un mal de chien au début mais ça en vaut tellement la peine.

Parce qu’ensuite arrive la paix 😉 Profonde, authentique et durable. Parce que souvent, c'est en "marchant le chemin" qu'on trouve et qu'on mémorise la route, par laquelle on pourra ensuite repasser aussi souvent que nécessaire.

Certains vous diront qu’on peut atteindre la paix sans passer par tout le reste. Comme si elle nous tombait dessus le jour où on l’appelle.

Pour ma part je pense que nous avons tous un chemin différent. Et je serai curieuse de voir à quel point ces personnes étaient (ou pas) en paix dans leur vie précédente et combien de vies leur ont été nécessaires pour accueillir cette paix.

Prenez donc votre temps, suivez votre chemin, et sachez que si c’est difficile, ce n’est pas grave. Vous allez trouver votre voie et chaque expérience, chaque souvenir, est là pour vous y aider, même si parfois on voudrait juste tout oublier.

Et une fois que vous connaissez le chemin, il devient solide en vous, la paix et la façon de la trouver ne sont plus une théorie mais une pratique quotidienne qui vous permet d'apprécier pleinement l'incarnation et sa Magie.

La voie facile prend 5mn et quelques centaines de vies, ne l’oubliez pas et soyez indulgents avec vous.

Vous avez le courage de plonger dans l’expérience, honorez-vous pour cela. Et respectez votre rythme. Peut-être que ça ne vous prendra pas 5mn pour atteindre la paix, mais peut-être qu’en une seule vie vous atteindrez le bonheur.

Vous n’êtes pas en retard, vous êtes peut-être même en avance 😉

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2 commentaires

  1. Lily B le 17/11/2025 à 2:06 PM

    Bonjour, merci pour ce témoignage ! J’ai des souvenirs aussi d’une vie antérieure particulière depuis mon enfance. Au début, cela a commencé par des micros rêves d’un détail particulier (une tapisserie, une pièce, ma coiffeuse, ma brosse à cheveux, un visage…). Quand je me réveillais, je savais que ces micros rêves étaient des souvenirs. Impossible à expliquer pourquoi et comment je le savais. Je le savais.

    Et puis les années ont passés et j’ai eu de plus en plus de souvenirs précis, de scènes qui se répétaient en boucle. Je me rappelle de mon père, petit à grande moustache grise, marchand de tissus, de plusieurs pièces de notre maison de ville, de certains papiers peints dans les détails, de l’odeur du crottin de cheval et de pain dans les rues, des bruits des sabots des chevaux dans les rues, de la façade blanche grisonnante à moulures de notre maison et de son long jardin verdoyant. Je me souviens brosser mes longs cheveux blonds, je me rappelle de mes mains et de mes pieds mais je ne vois pas mon visage. J’adorais mon père dans mon ancienne vie et dans ma vie actuelle aussi. D’ailleurs, de caractère, ils se ressemblent. Doux, apaisants, chaleureux, aimants et aimés. Courageux et travailleurs.

    Je me souviens, et toujours les mêmes souvenirs en boucle depuis des années, d’une fête en blanc dans le jardin. De nos couronnes de fleurs à nous les filles. Des danses en rond et de la sensation de l’herbe sur mes pieds. D’une balade dans le centre ville avec mon amie sous nos ombrelles et du regard vert de ce jeune ouvrier qui m’a arrêté le cœur. Je me souviens d’une nuit où j’étais dehors dans la rue, illuminée par les vieux lampadaires (cela formait des halos lumineux ronds au sol) et de cette femme sous sa cape sombre que j’approchais. Je savais qui elle était et en même temps, je ne comprenais pas pourquoi elle était là. Dans ce souvenir, je commence à ressentir de la peur puis il s’arrête. J’ai toujours su que cette nuit, il s’était passé quelque chose d’horrible, liée à une grande trahison.
    Et aussi bizarre soit-il, dans ma vie actuelle, j’ai toujours supposée plus ou moins qui était cette personne et cette personne, a fini par me trahir. La plus grosse trahison que j’ai pu avoir.

    J’ai eu d’autres souvenirs aussi qui sont apparus au fur et à mesure du temps et les seules fois où j’ai fait des hypnoses, comme une vie antérieure qui me colle toujours à la peau. Je me rappelle de mon ami, un blond de bonne famille qui me tenait la main. Quand je m’en rappelle, je sens littéralement sa main sur ma main. Nous étions assis dans le salon d’été. Je me rappelle d’un bal, je portais une robe rouge et je me souviens arrivé dans le bal, de la musique en fond sonore, des brouha des gens présents, des marches que je descendais et je me sentais si mal. J’avais la tête qui tournait, je sentais les regards sur moi. Des regards jugeant. Je me souviens de l’indifférence de mon mari qui draguait des femmes devant moi. Il ne me regardait même plus. Je crois que mon mari était mon ami, mais il avait tellement changé : il était devenu si mauvais, si méprisant, que lorsque je me rappelle de lui, je vois des similitudes de traits de visage mais je le vois surtout par sa méchanceté.
    Il dilapidait toute notre fortune : les jeux, l’alcool, les prostituées, les cadeaux pour ses amantes…

    Je me sentais si seule. Mon père était mort. Les gens se détournaient de moi. J’avais fait de mauvais choix. De très mauvais choix.
    Je me souviens que je me retrouverai dans une petite chambre : il s’agissait de tout mon bien à présent. Les murs étaient jaunes, une fenêtre ouverte menée sur une rue bruyante où j’entendais les passants et les sabots des cheveux. J’avais une valise pour tout bien matériel. J’étais là, seule. Je me sentais vide.

    C’est peut-être étrange ou non (sûrement pas tant que ça finalement), mais dans cette vie, j’ai eu l’impression et j’ai l’impression de répéter certains mêmes schémas, certaines mêmes situations, certaines mêmes rencontres. Mon père, cette femme dans la nuit, cet homme qui a été mon mari… Je crois les avoir déjà connu. Et je crois que si je me rappelle de tout cela, c’est pour que je casse cette boucle. Je crois que j’y arrive et que je vais arriver.

  2. Jacques le 21/07/2025 à 3:05 PM

    Merci pour ce bel article ou je me suis senti en paix.

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