Stéphanie Milot, Oser s’améliorer
Retrouvez l’interview que j’ai réalisée de l’auteure et conférencière canadienne spécialisée en développement personnel et psychologie Stéphanie Milot dans « Bonheur(s) Magazine » !!!
Une mine d’informations et beaucoup de bonne humeur ! J’espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire que nous en avons eu à la préparer ! Un super moment, une très belle personne et une professionnelle incomparable !!!
Stéphanie Milot « Osez améliorer votre vie ! »
Auteure, conférencière et femme d’affaire québecquoise, Stéphanie Milot est spécialisée dans le domaine du développement personnel, de la psychologie et du coaching. Elle partage ses outils d’amélioration de soi par le biais de nombreuses vidéos inspirantes diffusées gratuitement sur son site internet et sa chaîne YouTube afin d’aider les gens à améliorer tous les domaines de leur vie.
Mélodie Sachs : Vous aidez les gens à améliorer leur vie personnelle et professionnelle, quel a été votre parcours pour en arriver à exercer ce métier ?
Stéphanie Milot : J’ai enseigné à l’Université de Montréal, à l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, pendant presque 10 ans en tant que professeur de vente. J’ai une formation initialement en marketing, je suis une ancienne étudiante de HEC, et je suis retournée plus tard étudier la pédagogie et la psychothérapie.
J’ai réalisé qu’à chaque fois que j’étais devant un groupe, j’aimais enseigner la vente mais ma passion était de donner aux gens des outils pour travailler leur attitude. Je leur disais toujours « c’est beau d’avoir des habiletés pour la vente, de savoir comment traiter une objection, mais un employeur va vous engager beaucoup plus sur votre attitude que sur vos aptitudes ». Et à un moment donné j’ai réalisé que je devais en faire une carrière. J’ai été faire une formation en psychothérapie de 2 ans, j’ai eu une clinique jusqu’en 2012 où je rencontrais des gens en consultation individuelle, et de là est né un premier livre en 2005 et ensuite plusieurs livres jusqu’à mon 6ème récemment publié.
Y a–t-il eu des moments-clés qui vous ont menée vers la vie que vous avez aujourd’hui et qui vous ont poussée à étudier ces disciplines ?
Oui. Je suis enfant unique de deux parents fantastiques qui m’ont adorée, mais quand j’étais jeune mon père était un homme très anxieux. Enfant, je voyais mon père faire des crises de panique, avoir des phobies, il ne prenait pas les transports comme le métro parce qu’il avait peur, il avait de la difficulté à traverser les ponts… Donc c’était très limitant. J’ai eu une super belle enfance mais de voir mon père souffrir comme ça, je me suis dit très tôt dans ma vie : « jamais moi je ne veux vivre ça ». Il y a aussi eu des moments où je me disais « Est-ce que j’ai une prédisposition ? Est-ce que c’est génétique ? Est-ce que si mon père est anxieux je vais nécessairement l’être ? » Heureusement, je n’ai pas hérité de ça, mais ça m’a poussé à faire des recherches très jeune. A l’adolescence
j’ai commencé à lire sur le stress, sur l’anxiété, après ça sur la psychologie, sur le subconscient… Bref c’est devenu une fascination. Mon désir était d’aider mon père mais j’ai réalisé malgré moi qu’on ne peut pas aider quelqu’un qui est proche de nous. On peut l’aider dans notre façon d’être, dans notre façon de rayonner, dans notre belle attitude, dans notre joie de vivre, mais on ne peut pas le changer.
Donc c’est vraiment ça l’élément déclencheur. Et rapidement je suis tombée en amour avec tous ces sujets : la psychologie et plus récemment depuis 15 ans avec toutes les études en psychologie positive. Ça me fascine de comprendre le cerveau, de comprendre comment fonctionne l’être humain et pourquoi certains sont heureux alors que d’autres ne le sont pas du tout. Pour moi c’est un grand mystère que je suis en train d’élucider.
La psychologie positive est l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement. Elle s’intéresse à ce qui rend les gens heureux et vise à rechercher et à développer ces éléments pour atteindre le bonheur et le bien-être dans tous les domaines. Les psychologues de renommée mondiale Martin Seligman et Mihaly Csikszentmihalyi sont à l’origine des recherches fondatrices en la matière.
Je crois que vous vous êtes également intéressée à la programmation neuro-linguistique (PNL) et à l’intelligence émotionnelle ?
Tout-à-fait, je suis formée en PNL. J’ai fait cette formation en 2000 et par la suite quand j’ai eu ma clinique j’ai travaillé avec cette approche. Mais je suis aussi allée chercher une autre formation en psychothérapie émotivo-rationnelle, qui est l’approche d’Albert Ellis et Lucien Auger, dont le postulat de base est que nos émotions partent de nos pensées, de notre perception des événements et des choses. J’ai travaillé avec ces deux approches : la PNL et l’approche émotivo-affective.
La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche développée dans les années 70 par le linguiste John Grinder et le psychologue Richard Bandler définie par ce dernier comme étant « un principe éducationnel pour apprendre aux gens à se servir de leur cerveau ». Il s’agit d’ensembles de techniques pour améliorer sa communication, ses relations aux autres, sa gestion des émotions… La PNL donne des outils pour élargir ses possibilités et s’intéresse à des domaines aussi variés que la communication, la psychologie, le développement personnel, la mémoire, le langage, la réalisation d’objectifs. Anthony Robbins, coach et auteur de renommée mondiale en réussite personnelle, a contribué à la diffusion de la PNL qu’il utilise avec une approche qui lui est très personnelle.
La Thérapie Emotivo-Affective est une approche développée dans les années 50 par le psychologue américain Albert Ellis. Il introduisit une nouvelle forme de thérapie, plus active et directive, axée sur l’accueil, la reconnaissance, l’acceptation et la verbalisation des émotions et où le thérapeute prend la parole pour aider son patient à comprendre que ses croyances sont la source de ses souffrances. Cette approche travaille à changer les croyances et les comportements limitants. Elle a été traduite en français et adaptée par le psychologue québecquois Lucien Auger dans les années 70 pour la rendre accessible à tous.
L’intelligence émotionnelle est un concept découvert dans les années 90 par les travaux de Salovey et Mayer qui la définissent comme « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres ». Le développement de cette forme d’intelligence permet la compréhension et la bonne utilisation des émotions. Elle a été étudiée par la suite par le psychologue américain Daniel Goleman, rendu célèbre par son livre « Intelligence Emotionnelle ». Daniel Goleman fait notamment des parallèles entre le QI (quotient intellectuel) et le QE (quotient émotionnel) en expliquant que ce dernier est un meilleur indicateur des chances de réussite dans la vie que le QI.
L’intelligence émotionnelle c’est arrivé plus tard, quand j’ai découvert les ouvrages de Daniel Goleman qui a évidemment beaucoup écrit sur le sujet. J’ai trouvé ça fascinant. J’ai moi-même fait des recherches et j’ai écrit un livre en 2008 qui s’appelle « La Philosophie de l’Iceberg » qui parle principalement d’intelligence émotionnelle, de ce que c’est, comment la développer, comment l’utiliser au maximum, comment le fait de la développer peut nous amener à être plus heureux dans toutes les sphères de notre vie. Depuis quelques années, je me base beaucoup sur les nouvelles recherches en psychologie positive, les enseignements de Martin Seligman et tous ces confrères aujourd’hui qui étudient partout dans le monde la psychologie positive. Mes livres, mes programmes vidéos sont beaucoup basés là-dessus. J’ai toujours dit à mes clients en thérapie « si tu viens ici et que tu penses que tu as un abonnement pour 5 ans, tu n’es pas au bon endroit » ce n’est pas mon approche, ce n’est pas ma philosophie. Je travaille avec ce en quoi je crois.
Est-ce que vous pensez que la psychothérapie et la psychologie comme elles sont enseignées aujourd’hui sont un peu dépassées ?
Au Québec, encore en 2015, la psychologie est enseignée avec des cours très théoriques et très peu basés sur la pratique. Ce qui fait que les gens sortent du doctorat avec plusieurs années d’études mais très peu de pratique. Il y a un humain derrière la personne que l’on traite. Alors on a beau avoir appris toutes les théories dans les livres mais quand on se retrouve face à un client qui est dans ses émotions, qui a été abusé ou qui a vécu toutes sortes de problématiques, il y a aussi les qualités du cœur. Il y a l’empathie qu’on doit développer et de ce que je sais et des discussions que j’ai eu avec des gens qui ont étudié par la voie traditionnelle, en psychologie on exploite très peu cela dans les universités encore aujourd’hui. C’est ce que je déplore un peu. Mais par contre je pense que quelqu’un qui suit la voie de l’enseignement traditionnel et qui décide d’aller combiner ensuite avec d’autres approches là ça peut être un mix super intéressant. Mais c’est mon point de vue.
Le Canada est un pays très tourné vers le développement personnel, la recherche du mieux-être et la recherche en général, vous avez cette capacité à vouloir tester, à être ouverts à la nouveauté, qu’est-ce qui favorise cette ouverture ?
C’est très intéressant parce que je fais justement partie d’un mastermind [groupe de discussion et de soutien en vue d’obtenir un échange de points de vue et d’expériences pour aider à la réussite de projets personnels ou professionnels de chacun des membres]
avec des européens que j’ai rencontré à Miami en février et on avait cette discussion qu’effectivement l’Europe commençait à s’ouvrir au développement personnel. Je pense que les québecquois sont assez près des gens, assez chaleureux. Quand je rencontre des européens dans le cadre de mes mastermind, je réalise que je suis très souvent la coqueluche, la fille qui va mettre le « party » [l’ambiance], qui va prendre les autres et faire des « hugs » [câlins]. On est chaleureux, c’est facile d’entrer en contact avec moi, si on se rencontre dans la rue et que tu m’abordes avec un sourire c’est sûr qu’on va avoir une discussion. Je ne sais pas si du côté de l’Europe c’est aussi ouvert. Par exemple, je suis allée faire une conférence à Vichy en décembre dernier et j’ai pris le train entre Paris et Vichy. J’ai été là deux jours, quand on est revenus le vendredi soir il était aux alentours de 17h, fin de la semaine, beaucoup de stress dans le train. Moi je suis hyper relax je viens de terminer deux jours extraordinaires dans un super bel endroit, je suis « pompée » comme on dit et j’avais reçu de mon client, qui était une banque pour laquelle je donnais une conférence, une boite de chocolats. Et quand on est revenus le train a frappé un sanglier, je n’avais jamais vu ça (rires). On a été bloqués 1h30 dans le train. C’était très particulier parce que les gens était en en furie. Et je me suis dit « Il faut que je change cette énergie ! » alors je me suis levée, j’ai ouvert la boîte de chocolats et j’ai commencé à faire le tour. Après 10 mn tout le monde discutait, tout le monde disait « oh la petite québecquoise qui nous met de la bonne humeur !» Alors je pense qu’on a ce côté très humain au Québec, et aussi en général en Amérique du Nord, les américains nous ressemblent là-dessus, et ça fait en sorte qu’on a de l’ouverture pour ces messages de croissance personnelle. Mon objectif est de transmettre ça en Europe. Je dis toujours c’est une question de « focus » aussi, de ce vers quoi tu tournes ton attention. Il y a des choses qui vont mal au Québec, il y a des gens qui ont des raisons de se plaindre, on aurait toujours des raisons de se plaindre. Moi le choix que je fais est de mettre mon « focus » sur ce qui va bien. Ça ne veut pas dire que je fais l’autruche, quand il y a des problèmes je me pose la question « est-ce que je peux faire quelque chose ? », mais en même temps si je ne peux rien faire j’essaye de regarder ailleurs, de voir l’autre côté, de me dire que je vais accepter la situation et que je vais travailler ce sur quoi je peux avoir de l’impact. En Europe, il y a des gens qui ont ouvert un peu les esprits, je pense à Christian Godefroy par exemple, et le jeune David Laroche… Et ensuite nous les québecquois on arrive chez vous en disant « eeehhh on arrive avec des bonnes nouvelles ! » (rires)
David Laroche : conférencier et formateur français spécialisé dans le développement de la confiance en soi, de la communication et du leadership, passionné de PNL et ayant interviewé plus de 200 personnalités dans le monde entier, notamment les participants au film « Le Secret » de Rhonda Byrne sur la loi de l’attraction.
Je plaisante mais quand je suis allée à Paris, tout le monde m’avait dit « oh tu vas voir à Paris les gens sont chiants… » mais j’avais décidé de ne pas accepter ça. Je me suis dit « non non non les gens ne sont pas chiants, les gens sont chiants quand tu es chiant avec eux » excusez-moi de l’expression. Alors je me suis mis un sourire sur le visage et j’ai salué toutes les personnes que je croisais et j’ai eu une super belle expérience. Que ce soit les chauffeurs de taxi, que ce soit les restaurateurs… Un soir j’étais à Paris et j’étais seule dans un restaurant qu’on m’avait recommandé. Il y avait un couple qui était assis plus loin et quand l’endroit a fermé ils m’ont dit : « eh viens te joindre à nous, viens prendre un verre de vin » et on a discuté. Alors je me suis dit « non les parisiens ne sont pas chiants » les gens sont chiants quand tu agis comme ça avec eux mais moi j’avais pris la décision de contaminer positivement les gens et ça a fonctionné.
Vous dégagez une énergie et une sérénité qui sont vraiment magiques, est-ce qu’il vous est arrivé et est-ce qu’il vous arrive toujours d’avoir encore des moments de doute, de peur, de colère… ?
Oui ça m’arrive, ça m’arrive un peu par rapport à mon fils. J’ai un petit garçon de six ans, Louis-David, qui est vraiment l’amour de notre vie à mon mari et moi, et oui des fois j’ai des craintes pour mon fils. Ça m’arrive aussi de me remettre en question et quand ça m’arrive je vais voir les commentaires sur mes pages de réseaux sociaux, sur les courriels de gens qui me disent « merci merci merci ». Je suis un être humain alors je pense que c’est normal de douter, d’avoir des craintes. Mais parce que je suis outillée, ça ne dure pas longtemps. C’est ça la différence avec avant. Avant je pouvais partir dans des scénarios et les alimenter. Aujourd’hui je ne fais plus ça parce que rapidement j’en prends conscience et je me dis « eh arrête ! » alors là j’ouvre ma boîte à outils et je prends les outils dont j’ai besoin pour me calmer, pour me recentrer, je fais de la méditation, je fais de la cohérence cardiaque… Dans le fond tout ce que j’enseigne dans mon défi 22 jours, dans mes chroniques, je l’applique dans ma vie. C’est drôle parce qu’il y a une semaine j’avais une interview ici au Québec à la télévision et l’animateur me disait « il y a plein de gens dans le développement personnel qui disent des choses mais qui ne les appliquent pas vraiment, pourquoi est-ce qu’on devrait leur faire confiance » ? et j’ai dit « j’ai plein de défauts dans la vie mais une qualité que j’ai c’est que je suis incroyablement cohérente. Cohérente pour moi ça veut dire que ce que je dis je le fais. Quand je dis aux gens « mangez bien, faites du sport, apprenez à gérer vos émotions, utilisez la méditation… » tout ça, je le fais dans ma vie. Et ça fonctionne. Ça fait des années que je le fais, donc oui comme tout le monde des fois j’ai des peurs, je vis des émotions mais ça dure moins longtemps.
Beaucoup de gens sont déconcertés par le développement personnel et la psychologie parce que pour eux rien ne semble avoir de résultat, on parle beaucoup de confiance en soi, d’amour de soi mais quand on est perdu et qu’on ne sait plus quoi essayer pour trouver justement cette confiance et cet amour de soi, par quoi peut-on commencer ?
C’est une bonne question, on parlait d’intelligence émotionnelle tout-à-l’heure, il y a quatre sphères à l’intelligence émotionnelle, j’en parle beaucoup dans mon livre et j’en parle dans le défi 22 jours : une des premières sphères c’est la conscience de soi. La conscience de soi entre autre c’est « j’apprends à me connaître ». Plus un individu va apprendre à se connaitre, plus il va être en mesure d’agir sur ses émotions. Parce que quand on est pris par des difficultés, des épreuves, des défis, ça nous amène des émotions qui sont malheureusement désagréables. Ce que je dis aux gens c’est : faites un pas en arrière, apprenez à vous connaître, apprenez à accepter aussi que certaines situations en ce moment ne sont pas à votre goût mais que ça peut changer. Il faut y croire. Le plus grand concept que j’enseigne également c’est la responsabilisation. Se responsabiliser par rapport à sa vie. Si ça ne va pas bien dans votre vie professionnelle posez-vous la question « qu’est-ce que moi je peux changer ? » arrêtez d’attendre que votre patron change ou que l’économie aille mieux ou que les collègues soient plus gentils…, si ça va mal dans votre vie de couple arrêtez donc de vous dire « j’aimerai que mon partenaire de vie change, soit plus gentil, soit plus attentionné »… Non, vous, posez-vous la question « moi qu’est-ce que je peux changer ? ». Si vous n’êtes pas satisfaits de votre énergie, de votre vitalité, arrêtez de dire « pauvre de moi, c’est parce que j’ai pas une bonne génétique, je suis toujours malade » non, posez-vous la question qu’est-ce que vous pouvez changer dans votre vie, qu’est-ce que vous pouvez mettre en place comme nouvelle habitude de vie, comme nouvelle stratégie pour peut-être être en meilleure santé, avoir une meilleure vitalité. Donc être responsable au lieu d’être une victime. C’est ce que je dis aux gens dans mes conférences, dans mes vidéos, « apprenez à être responsables ». C’est tellement libérateur ! Parce qu’à partir du moment où je sais que JE peux avoir du contrôle sur ma vie déjà là je peux faire des actions. Mais si je pense que c’est la faute de mon patron, ou de mon mari, ou de mon enfant, ou de mon voisin, si je pense que c’est la faute des autres je ne peux rien faire parce que je n’ai pas de pouvoir sur les autres. Pour moi c’est vraiment le concept numéro 1, le point de départ pour les gens qui sont aux prises avec des difficultés.
Certaines personnes qui se retrouvent face à ce questionnement : « qu’est-ce que je peux faire ? » ne trouvent pas de réponses, et les solutions que les professionnels vont leur apporter leur paraissent impossibles à mettre en place ou sans résultat. Comment débloquer les choses ?
Pour avoir une vie où on est bien dans les différentes sphères de notre vie, il y a plusieurs éléments. Il y a l’entourage. De qui êtes-vous entourés ? Est-ce que vous êtes entourés de gens qui sont continuellement négatifs, qui sont des victimes, qui vous rabaissent, qui lorsque vous avez un projet vont vouloir vous amener vers le bas, vous décourager ? Des fois parce qu’ils vous aiment, parce qu’ils ont peur pour vous. C’est un premier élément, regarder de qui je suis entouré. Regarder aussi, si j’ai vu trois professionnels parce que je suis en dépression et qu’à chaque fois je me dis « je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas quoi faire », peut-être qu’il faut que je commence à me poser la question « est-ce que j’ai l’ouverture pour mettre en place ce qu’on me propose ? » Est-ce que je ne suis pas encore en train de me dire « ah ben là ce n’est pas de ma faute j’ai mal été conseillé par les professionnels ». Il est possible que vous tombiez une fois ou deux sur quelqu’un qui n’a pas été aidant pour vous, mais si vous voyez trois, quatre professionnels au fil des années et que jamais personne ne vous aide, là je me poserai des questions. Est-ce que le problème vient d’eux ou de moi ? Alors on revient au concept de responsabilisation.
Souvent ces personnes qui ne savent pas quoi faire sont celles qui ont du mal à savoir qui elles sont, ce qu’elles aiment, elles ont du mal à trouver ce qui pourrait les faire vibrer. Comment peut-on se reconnecter à soi-même ?
Personnellement, j’utilise beaucoup la méditation. Plusieurs recherches scientifiques ont prouvé que la méditation nous aide à nous calmer, nous recentrer. Il y a la cohérence cardiaque aussi, qui a notamment été développée par David Servan-Schreiber ou dans le livre « L’intelligence intuitive du cœur, la solution HeartMath », ce sont des outils qui nous aident à nous recentrer.
Cohérence cardiaque : concept découvert dans les années 1995 par l’Institut de recherche HeartMath selon lequel contrôler ses battements cardiaques en apprenant à contrôler sa respiration permet de réguler son stress et son anxiété et permettrait également de réduire la tension artérielle et la dépression. Le cerveau influence notre cœur qui se met à battre de façon irrégulière en cas de stress. Mais le cœur influence inversement et également le cerveau qui retrouve son calme lorsque les battements retrouvent leur régularité grâce à la respiration et influent sur le système nerveux autonome. En France, le chercheur et neuro-psychiatre David Servan-Schreiber a présenté cette approche dans son best-seller « Guérir » en 2003. En 2014, Baptist De Pape, a repris dans l’ouvrage « L’Infinie Puissance du Cœur » les dernières recherches et de nombreux témoignages dans ce domaine. Il en a ensuite fait un film avec la participation d’auteurs comme Paulo Coelho, Isabel Allende, Eckart Tolle, Immaculee Ilibagiza…
Quand ça va mal dans notre vie, quand on est dans des registres d’émotions complètement négatives, c’est très difficile de trouver sa passion, de se retrouver. Alors il faut avant tout essayer de retrouver un certain calme intérieur. Il faut se sortir un peu la tête de l’eau, arrêter d’être submergé d’émotions négatives, et là quand on commence à aller un petit peu mieux, on peut commencer à se poser la question « qui je suis ? de quoi j’ai envie ? vers où je veux aller ? » des fois on peut le faire seul, des fois on peut le faire avec l’aide de quelqu’un, un mentor, un professionnel, avec un livre. Parfois des gens vont lire des livres et vont dire « wouahou ça a été un changement profond dans ma vie, ça m’a ouvert les yeux, ça a été pour moi vraiment un eye-opener » comme on dit en anglais.
Vous êtes mariée, vous avez un petit garçon, mais vous êtes également passée par une première union moins satisfaisante comme beaucoup de gens, qu’est-ce qui permet selon vous justement d’ouvrir son cœur, de reconnaitre et d’attirer un amour réel et une relation saine ?
(rires) Très bonne question ! J’ai eu un premier mariage, avec une très bonne personne, c’est un homme pour qui j’ai encore énormément de respect aujourd’hui. Mais on s’est connus dans la jeune vingtaine et un jour nos chemins se sont séparés parce qu’on ne voyait plus la vie de la même façon. On s’est revus il y a deux ans et aujourd’hui il est papa d’une petite fille et je lui souhaite le meilleur, on s’est séparés en très bons termes. C’était ma décision mais ça a été très difficile pour nous deux. Même si c’est moi qui ait pris la décision ça m’a fait de la peine, j’ai eu de la culpabilité, donc il y a eu plein d’émotions… Quand on s’est séparés mon objectif était vraiment de trouver une personne qui serait…, ça va faire cliché ce que je vais dire, mais qui serait un peu mon « âme sœur ». Et c’est drôle parce que quand j’ai connu mon conjoint, tous les deux nous avons vraiment eu ce feeling de dire « wouahou ok on a rencontré LA bonne personne et on sait qu’on rester longtemps ensemble ». On s’est rencontrés en 2001 et ça a pris 7 ans avant qu’on décidé d’avoir un enfant. Pour moi c’était une décision très sérieuse et je voulais m’assurer qu’on serait ensemble idéalement pour la vie. On ne connait jamais l’avenir mais je n’aurais pas voulu avoir un enfant sans être le plus certaine possible, je n’aurais pas voulu offrir à mon enfant après 5 ans un couple éclaté. Jai eu la chance d’avoir des parents qui sont encore ensemble aujourd’hui, mon conjoint aussi, ses parents ont fêté 50 ans de mariage, donc nous avons eu des bons modèles et je voulais ça pour mon enfant. Mais je pense que pour rencontrer la bonne personne il y a quelque chose de super important : c’est qu’on soit équilibré, qu’on soit bien avec nous-mêmes, qu’on ait fait un peu de travail sur soi. Deux personnes qui sont très carencées émotionnellement qui se rencontrent ça ne fera pas des enfants forts, ça va faire une relation qui est boiteuse, qui est difficile. Il faut minimalement avoir fait un petit travail sur soi, un petit cheminement pour être bien. Et ensuite, quand on rencontre une personne qui a aussi fait du travail de son côté, je pense que ça risque de donner un couple beaucoup plus fort et qui risque de traverser le temps. Mais il faut aussi avoir des croyances aidantes. En 2015, on a un taux de divorces de 1 sur 2. Ça montre qu’il y a quelque chose qu’on n’a pas compris. On se marie et puis quand on n’est pas content parce que la vaisselle n’est pas faite on divorce. Je pense qu’on jette la serviette un peu trop vite. On lâche un petit peu trop rapidement. Une relation de couple c’est de mettre de l’eau dans son vin, c’est avoir parfois des divergences d’opinions, ne pas être d’accord sur tout, avoir des conflits, ça fait partie de la vie de couple, il faut accepter ça. Malheureusement on pense souvent que ça va être mieux ailleurs, mais moi je peux vous dire à presque 44 ans : ce n’est pas nécessairement mieux ailleurs (rires) !
Est-ce que vous croyez qu’on peut réellement aimer et être profondément heureux avec son conjoint après plusieurs années de vie commune sans que la routine s’installe ?
Oui mais c’est un travail. C’est un travail quotidien. Il faut prendre la décision de ne pas laisser s’installer la routine. Encore plus quand on a des enfants. Mais on peut choisir de ne pas laisser la routine s’installer. Et on peut être bien aussi dans cette routine. S’il y a une routine qui s’est installée ça ne veut pas nécessairement dire qu’on n’a plus de relations sexuelles ou de désir, loin de là. Quand on rencontre quelqu’un, on a « des papillons dans le ventre » les premier mois, mais au bout de 14 ans, quand mon mari rentre le soir à la maison je n’ai pas de papillons. Mais je suis contente de le voir. Il faut accepter que, si on cherche toujours les papillons, on va toujours passer d’une relation à une autre. On va rester un an et demi, deux ans et on redémarre, et on va faire ça continuellement. Je respecte les gens qui font ce choix-là mais ce n’est pas le choix que j’ai fait. Alors j’accepte que les papillons sont moins là mais en même temps on a tellement de plaisir, on est tellement complices, on a des passions communes, on est deux grands enfants dans le sens où on a du plaisir dans la vie. C’est ce qui nous garde ensemble et je pense que c’est un gage de relation réussie.
Vous faites un travail que vous aimez, vous êtes libre, vous êtes autonome, pour beaucoup de gens c’est une utopie, « on ne peut pas tout avoir, surtout aujourd’hui avec la crise, ça empêche de prendre des risques »… Pensez-vous qu’il y a toujours des inconvénients dans le travail ou peut-on réellement être bien au travail et faire ce qu’on aime ?
Je pense qu’on peut réellement être bien et faire ce qu’on aime, j’en suis la preuve vivante. Et je pense que ça n’a rien à voir avec la chance. Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, il y a eu beaucoup de travail, de passion, d’énergie mis dans ce que je fais. Je prends mon exemple mais il y a des milliers d’exemples de personnes qui font ce qu’elles aiment dans la vie. L’économie, la crise, je comprends que ce soit beaucoup véhiculé en Europe. On est passé par là nous aussi il y a quelques années. A partir de là, j’ai diminué drastiquement l’écoute des médias parce que je ne voulais pas être contaminée par ça. Je pense que définitivement on peut être heureux. Mais ça ne se fait pas en claquant des doigts. Parfois ça implique qu’on doit faire des changements dans notre vie, prendre des décisions, ça peut vouloir dire reprendre ses études, faire le changement de carrière qu’on n’ose pas faire depuis longtemps, prendre des risques calculés, discuter avec son partenaire de vie : « si je change d’emploi est-ce que tu peux temporairement peut-être aider plus au soutien financier parce que je vais accepter une baisse de salaire ? ». Mais je pense qu’il n’y a pas de prix pour être heureux au travail. On travaille le tiers de notre vie, c’est énorme. Si les gens vont travailler le matin à reculons, sans plaisir, ils passent à côté du tiers de leur vie. Donc le message que j’ai envie de faire passer aux gens c’est : faites le nécessaire pour être heureux et ça peut prendre quelques mois, ça peut prendre un an ou deux, mais faites le nécessaire, c’est tellement important. Si votre rêve c’est de monter une entreprise, écrivez votre plan d’affaire, commencez avec ça. Je ne vous dis pas de quitter votre emploi, commencez à écrire votre plan d’affaires. Tout simplement étape 1 : un petit pas.
Vous partagez une fois par semaine « Les lectures de Stéphanie », les livres qui vous ont marqués, quelle est la place de la lecture dans votre vie personnelle et dans votre vie professionnelle ?
(rires) Il faudrait que je vous montre ma bibliothèque, je dois avoir 200 livres à côté de mon lit ! Et j’adore lire ! En ce moment, j’ai quatre livres que je lis, j’en ai sur mon bureau, je suis en train de développement un programme sur la loi de l’attraction donc j’ai « Le Secret au quotidien », j’ai l’ouvrage de Jerry et Esther Hicks qui est « Créateurs d’avant-garde »… J’ai toujours 3-4 livres que je suis en train de lire, je prends des notes et je dis toujours que je suis la fille la plus privilégiée parce que mon travail m’oblige à lire mais j’adore ça ! (rires) Le contenu que je développe c’est avec toutes ces lectures. J’ai lu des milliers de livres depuis l’âge mon adolescence, toujours dans le développement personnel, j’ai du lire deux romans dans ma vie c’est tout. Mais j’aime ça. Je m’en vais en vacances la semaine prochaine et c’est sur que je vais emmener 3-4 livres sur la loi d’attraction parce que je suis là-dedans ces temps-ci. Alors c’est une grande place. Et honnêtement une des choses que je souhaite le plus à mon fils c’est de développer le goût de la lecture, précisément pour des ouvrages de croissance personnelle. C’est sûr que ça reste à voir s’il va aimer ça, mais je pense que quelqu’un qui a ce goût, ce désir-là, a un grand pas d’avance dans la vie.
La Loi de l’Attraction est un principe selon lequel nous créons par nos pensées tout ce qui nous arrive et l’attention et la modification de nos façons de penser nous permet de créer ce que nous voulons attirer dans notre vie. Ce concept a notamment été développé par l’auteure américaine Rhonda Byrne dont le best-seller « Le Secret » a été adapté en film du même nom.
Est-ce que vous pensez qu’il est vraiment utile de lire beaucoup de livres de développement personnel ou peut-on avoir fait le tour avec un ou deux ?
On ne peut pas avoir fait le tour, c’est comme dire « j’ai mangé mes deux pommes lundi je suis parée pour la semaine » (rires). Je pense qu’on doit nourrir notre cerveau au même titre qu’on nourrit notre corps avec des bons fruits, des bons légumes, de la bonne nourriture, c’est la même chose pour notre cerveau. On est submergés de mauvaises nouvelles si on écoute beaucoup la télé, la radio, si on lit les journaux, il faut nourrir notre esprit avec des choses positives. Je crois que chaque auteur amène sa saveur, sa couleur, sa façon de voir, et même si j’ai lu 50 livres sur la loi de l’attraction ou 50 livres sur la psychologie positive, il y a toujours ne serait-ce des fois que trois phrases dans un livre qui font dire « wouahou je n’avais pas pensé à ça ! et il faudrait que j’instaure ça dans ma vie ». Et le fait d’être constamment là-dedans fait qu’on reste dans des énergies positives, on est toujours dans des vibrations élevées. En tout cas pour moi ça marche. Alors non non, il ne faut pas lire juste deux livres. Et puis les gens qui n’aiment pas lire je me dis « prenez des audios ! » aujourd’hui sur le web il y a tellement de contenu gratuit, les gens peuvent aller sur ma chaîne YouTube, sur la chaîne de David Laroche, tout ça c’est fantastique ! Nourrissez votre esprit.
Quelles sont les personnes qui vous ont le plus inspirée ?
Le premier livre que j’ai lu, à 16 ans, c’est de l’auteure québecquoise, Michèle Morgan : « Pourquoi pas le bonheur ? » depuis j’ai lu tellement de livres… Mais un auteur qui a été déterminant pour moi c’est Anthony Robbins. Il a été une grande source d’inspiration pour moi dans le début de ma vingtaine. Et aujourd’hui évidemment les enseignements de Jerry et Esther Hicks. Je parlais tantôt des ouvrages de David Servan-Schreiber ce sont aussi des livres que j’aime beaucoup. Napoleon Hill également. Il y en a beaucoup mais je pense que celui qui m’a le plus influencée c’est Anthony Robbins. Je l’ai rencontré, j’ai fait ses séminaires et ça a été un des premiers aux Etats-Unis, ça a été un turning point pour moi, un point tournant.
Napoleon Hill : auteur américain du best seller « Réfléchissez et devenez riche » ayant contribué au développement et à la compréhension de la loi de l’attraction. Sa rencontre avec le multimilliardaire Andrew Carnegie qui est devenu son mentor a été déterminante et l’a poussée à publier une « formule du succès »
Dans certaines de vos vidéos, vous parlez d’une phrase déterminante : « tout ce que tu touches tu le réussis »…
Ma maman me disait toujours : « tout ce que tu touches tu le réussis, tout ce que tu touches se transforme en or » imagine… (rires) ! Je remercie tellement mes parents d’avoir semé ça en moi et je fais la même chose avec mon garçon. Le plus beau cadeau que mes parents m’ont donné c’est de m’aider à développer ma confiance en moi. Quand j’étais petite, mes parents ont toujours cru en moi, m’ont toujours dit tu es la meilleure, tu es la plus belle… Quel cadeau précieux ! Ce que mes parents ont fait avec moi, ça a fait la femme que je suis aujourd’hui, qui est fonceuse, qui a rarement peur de l’échec. Je n’ai pas peur de prendre des risques, je n’ai pas peur de me tromper, je suis capable de rire de mes erreurs, je suis capable de donner crédit aux gens quand ils font quelque chose de bien dans mon équipe, je n’ai pas besoin du crédit des autres. Et ça part de la confiance en soi. Mes parents m’ont transmis ça et je ne les remercierai jamais assez. Je tente de faire ça avec mon fils et j’espère réussir aussi bien qu’eux l’ont fait avec moi. Parce que c’est le plus beau cadeau, aucun argent ne peut remplacer ça.
Vous avez une chaîne YouTube avec des centaines courtes vidéos de coaching, un site internet où vous proposez gratuitement en ce moment « Le défi des 22 jours », en quoi consistent tous ces outils ?
« Le défi des 22 jours » j’ai lancé ça en mars 2014 et mon objectif était d’offrir du contenu gratuit. Je voulais dire aux gens « voilà ce que je fais dans mon quotidien » je parle d’alimentation, de méditation, de l’intelligence émotionnelle, de l’auto-suggestion, de visualisation… Bref, pendant 22 jours, les gens reçoivent une petite vidéo de 5mn par jour, c’est gratuit, et mon objectif est de dire aux gens « si tu instaure ces petites choses là dans ta vie, une à la fois, sans se mettre de stress, ben voilà en partie ma recette pour avoir une vie heureuse ». Je ne détiens pas la vérité ultime, il y a d’autres façons d’être heureux, il y a d’autres recettes qui fonctionnent. Celle-ci c’est la mienne et j’avais envie de la partager. Et c’est gratuit parce que pour moi c’est une façon aussi de redonner aux gens. C’est sur qu’à travers le défi les gens peuvent se procurer du contenu payant mais en même temps la personne qui n’a pas les ressources financières peut faire le défi, peut s’abonner à ma chaîne YouTube, à ma « Chronique du succès », ne jamais débourser un sous et avoir beaucoup de contenu, qui je pense, en tout cas j’espère, sauront être aidants pour elle. C’est ma façon de redonner, de contribuer, je le fais aussi dans des conférences qu’on va donner gratuitement. Mais sur le web je trouve qu’on peut aller toucher énormément de gens. Il y a également le site osezvousameliorer.com mon site majeur où les gens peuvent s’abonner gratuitement à la « Chronique du succès » qu’on envoie une fois par semaine, entre autres il y a les Lectures de Stéphanie, la Chronique inspirante, il y a différents outils. Aujourd’hui quels sont vos projets ou vos rêves ?
Avant tout, mes premières valeurs ce sont ma famille et ma santé. Alors c’est d’être la meilleure maman possible au quotidien, en sachant que des fois je suis impatiente, que je ne suis pas toujours parfaite avec mon fils c’est sûr… Mais avoir, le plus possible, du temps avec lui, de qualité et de quantité aussi. Etre beaucoup là pour mon fils, mon mari et prendre soin de moi. Je fais des marathons, en ce moment je m’entraîne pour le marathon à Ottawa, c’est 42km ! Après sur le plan professionnel, c’est d’aider les gens, de toucher le plus de gens possible avec mon message et mon objectif majeur en ce moment c’est l’Europe. Mon rêve c’est d’aller encore plus du côté de l’Europe ! Non seulement via le web mais aussi de faire des événements. Je visualise depuis un bon moment de faire une conférence devant environ 20 000 personnes en Europe ! Alors j’ai lancé ça dans l’Univers, je n’ai aucune idée quand ça va arriver mais je sais que ça va se produire. Mon objectif c’est de toucher le plus grand nombre de gens possible.
Et plein d’autres articles tous plus passionnants les uns que les autres ! (notamment Guy Corneau et le grand Boris Cyrulnik pour ne citer qu’eux) c’est du lourd ! Mais pourtant c’est léger
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