Jeunesse éternelle

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Un jour, alors que j’avais 25 ans, je me promenais dans un parc par une belle journée ensoleillée. J’ai remarqué une vieille dame assise sur un banc qui admirait les arbres dont les feuilles étaient secouées par le vent. Poussée par je ne sais quelle intuition, je me suis assise à côté d’elle. Elle m’a regardée et m’a sourit. Et nous avons commencé à discuter.

Marina était une jeune fille de 75 printemps qui aimait la vie autant qu’à ses 20 ans et qui en avait d’ailleurs gardé l’étincelle. Son sourire aurait pu illuminer n’importe quelle nuit obscure et sa joie de vivre se transmettait à quiconque s’approchait d’elle.

Elle avait vécu chacune de ses années avec  la plus grande intensité possible, appréciant chaque seconde, et elle continuait aujourd’hui. Ses 75 merveilleuses années, ponctuées de moments plus ou moins difficiles comme pour chacun d’entre nous, étaient des trésors qu’elle chérissait comme chacune de ses rides. Elle m’expliqua que les  rides sur ses joues et autour de ses yeux étaient les témoins des années de rires et de sourires et qu’elle ne les échangerait pour rien au monde. Elles lui rappelaient qu’elle avait passé des moments merveilleux. Les rides sur son front lui rappelaient les moments d’inquiétude et de colère qu’elle s’efforçait désormais de limiter. Les voir lui permettait de ne pas oublier de porter son attention sur ce qui rendait son cœur léger.

Marina ne regrettait pas le temps passé, elle avait profité des bonnes choses de chaque âge, et elle ne souhaitait pas y retourner. Elle était bien trop occupée à profiter de ses 75 ans, elle n’aurait pas voulu louper ce bonheur en tentant de retourner à ses 20 ans qui ne lui correspondaient plus. Elle n’avait plus envie de sortir toute la nuit ni de suivre les péripéties des stars à la mode. Elle l’avait déjà fait. Elle connaissait ces choses-là et elle était passée à d’autres étapes.

Elle avait désormais un plaisir infini à préparer des gâteaux surprise pour voir la joie et la magie dans les yeux de ses petits-enfants. Elle aimait leur raconter les voyages qu’elle avait eu l’occasion de faire en espérant leur donner envie d’aller découvrir le monde. Elle aimait écouter ses enfants lui parler de leurs projets. Elle aimait aller se promener dans la nature pour admirer le paysage. L’année prochaine elle se lassera peut-être de la pâtisserie et songera à apprendre la peinture à l’huile ou le poker.

Mais elle aimait aussi toujours écouter du bon vieux rock’n’roll et quelques morceaux récents de hip-hop, à la grande surprise de ses voisins. Ils oubliaient parfois qu’une jeune fille, quel que soit son âge et quels que soient ses passe-temps selon les années, reste la même et garde ses passions.

Marina me parla des vieux de 40 ans, pourtant plus jeunes que ses propres enfants, qui passaient leur temps à parler du temps qui passe et des choses qu’ils ne pouvaient plus faire.

Ces gens qui parlaient de mort et de maladie, les leurs et celles des autres, qui alimentaient les drames et les difficultés au lieu de regarder dehors tout ce qu’ils pourraient faire et qui leur procurerait une joie intense.

Ils voyaient les quelques petites choses inaccessibles alors que des milliers d’autres n’attendaient qu’eux. Ils voyaient leurs rides au lieu de voir leur vie.

Elle me dit que ces personnes avaient peur de mourir alors qu’ils étaient déjà morts.

Marina, au contraire, n’avait pas peur de la mort.

Elle était bien trop occupée à vivre.

Et elle savait déjà à 20 ans qu’elle pouvait mourir à tout instant et que ce n’était pas réservé aux plus de 40 ans. Elle avait perdu plus d’amis avant leur majorité que de personnes considérées comme âgées. Elle avait tenu la main à l’hôpital à plus d’enfants que d’adultes. Marina savait que la mort et la maladie n’avait rien à voir avec l’âge.

Bien sûr le corps réagit différemment au bout de quelques années. Mais si on en prend soin, il nous mène seulement là où nous devons aller. S’il nous empêche de faire un marathon, c’est parce que notre place est ailleurs.

Elle avait aimé l’équitation, mais son dos fragile et ses muscles un peu faibles lui déconseillaient désormais une activité physique d’athlète. Elle en était contente, cela lui avait fait découvrir le bonheur de simplement  caresser un cheval et de l’observer. Et cela lui avait donné le temps de prendre des cours de Qi Cong qu’elle adorait.

Quand quelque chose lui demandait un effort trop important pour sa santé, elle trouvait simplement autre chose à faire. Et sa vie n’avait ainsi été faite que de nouveautés et de découvertes.

Elle se libérait très vite de la frustration en trouvant des choses plus agréables à faire que d’alimenter des pensées négatives.

Elle aimait son corps qui lui permettait de sentir le souffle du vent sur sa peau, elle aimait sa vie qui la surprenait chaque jour.

La joie et l’amour pour elle-même et tout ce qui l’entourait lui permettaient de se prémunir des maladies. Chaque rhume ou moment de fatigue lui montrait qu’elle s’était éloignée de son chemin, elle se hâtait alors de le retrouver en même temps que la guérison.

Marina avait pris l’habitude de suivre son cœur, c’était la clé de sa jeunesse, parce que le cœur ne vieillit jamais disait-elle.

Il n’y a que l’esprit qui vieillit et qui se ratatine quand il s’éloigne du cœur. Cela expliquait d’après elle qu’il y ait des « vieux » de 40 ans et des « jeunes » de 90 ans.

Elle savait qu’elle allait mourir, peut être demain, peut-être dans 30 ans. Elle savait que le moment où elle partirait serait le bon. Elle était sereine. Elle espérait juste avoir encore le plus de moments possibles avec sa famille.

Mais elle vivait. Donc mourir ne lui posait pas de problème.

Elle savait que ce serait seulement une nouvelle étape, avec d’autres nouveautés à découvrir. Quand elle y pensait, cela lui procurait même un peu d’excitation, en se demandant toutes les magnifiques choses qu’elle allait découvrir à ce moment-là et en pensant aux personnes aimées qu’elle rejoindrait. Mais ces pensées laissaient rapidement la place à la joie du moment présent et à la volonté de profiter de la magnifique planète où elle se trouvait à cette seconde et de passer du temps avec les personnes qui l’entouraient.

Elle avait la certitude de la beauté et de l’amour qu’elle retrouverait au moment de sa mort, elle estimait qu’il n’y avait donc aucune raison de précipiter ni de redouter ce moment. « Et la mort attendra au moins que j’ai fini de manger ce délicieux gâteau, parce que ça je ne suis pas sûre d’en trouver là-bas ! » ajoutait-elle en riant.

Les gens qui vivent n’ont pas peur de la mort, parce qu’ils savent qu’à leur départ ils ne laisseront pas de regret ni d’inachevé sur cette planète. Ils y ont vécu et seront donc prêts à passer à autre chose.

Elle n’avait pas non plus peur de laisser ses enfants et les gens qu’elle aimait.

Elle avait passé autant de temps que possible avec eux, ils avaient partagé des moments inoubliables, se disaient et se montraient régulièrement leur amour. Ils n’avaient donc pas besoin d’un au-revoir et elle savait qu’ils avaient tout l’amour et le soutien dont ils avaient besoin pour continuer leur route et leurs expériences ici, en attendant de la retrouver, le moment venu, pour de nouvelles aventures.

Ils lui manqueraient et elle leur manquerait, comme lorsqu’on part en voyage, mais ils se retrouveraient plus tard avec plein de choses à se raconter et le bonheur des moments passés ensemble et séparément.

Pour elle, la mort était comme la fin d’un très bon repas au restaurant. Quand on a fini son dessert avant les autres et qu’on quitte la table pour rejoindre des amis partis danser en disant à la tablée « profitez bien de votre dessert, vous savez où me trouver, rejoignez-moi quand vous aurez fini » ;-).

Marina m’a donné le meilleur conseil dont j’aurais pu rêver :

Vis chaque instant, apprécie chaque souffle, passe du temps avec les gens que tu aimes, profite de ta vie ici et des belles choses qu’elle te permet d’expérimenter pour que ta seule réaction le jour de ta mort soit : « attends juste deux secondes que je finisse ce délicieux gâteau et je te suis pour aller continuer la fête ailleurs ».

Mélodie Sachs.

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5 commentaires

  1. ad oaou sur 31/08/2017 à 12:55 PM

    bonjour
    quel magnifique texte qui tombe a point pour me rappeler pourquoi je vis et me conforter (si besoin en était) que la vie à chaque instants est magnifique et magique peu importe que les moments passé soit bons ou mauvais car tout est dans l’ordre chaque instants est là pour une bonne raison, car les mauvais moments que l’on passe nous apprennent toujours une leçon importante sur nous meme et les autres, sur la vie , et quoi que l’on dise on en a besoin pour mieux apprécier chaque seconde les bons moments à venir.
    Sinon , si nous ne vivions que de bons moments comment saurions que ce sont de bons moments , je veux dire si nous n’avions pas de comparaison , comment savoir que ceci est un merveilleux moment (meme le plus simple , savoir apprécie la beauté d’un paysage, la perfection de l’alignement d’un pelage d’un animal, la perfection de l’accord de couleur sur un pétale)
    Enfin, je m’étale !!!
    Merci à vous pour ce merveilleux texte
    je découvre votre blog et je vais certainement aimé vous suivre , bravo à vous

  2. Dorian sur 14/11/2016 à 2:48 PM

    Bonjour Mélodie,
    Ravi de découvrir te découvrir à travers ton blog et ce très joli article !
    La science de la jeunesse et du bien-être est la simplicité même. Quand on s’autorise à vivre cette simplicité, un monde bienveillant s’ouvre à nous 🙂
    Au plaisir !
    Dorian

    • Mélodie sur 16/11/2016 à 1:06 AM

      Bonjour Dorian,
      Merci beaucoup pour ce beau commentaire 🙂 oui les choses les plus grandioses sont les plus petites et les plus simples ^^
      Tu fais de très belles choses également, j’aime beaucoup ce que tu transmets.
      Au plaisir 🙂
      Mélodie.

  3. Adé Cémoi sur 13/11/2016 à 1:40 PM

    Quelle merveilleuse rencontre, quelle belle personne que cette Marina, quelle jolie façon de nous transmettre ces sages leçons de vie ! Un grand merci Melanie, pour ces émotions que tu viens de me fairz vivre…

    • Mélodie sur 13/11/2016 à 2:36 PM

      Merci beaucoup pour ce beau commentaire 🙂 je suis ravie que cela puisse éveiller de belles émotions !

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